Ce que j'aime sur Internet, c'est que que l'on peut tomber sur le pire comme sur le meilleur, comme ça, par surprise. On fait une recherche, et de fil en aiguille, on dérive et on découvre d'étranges choses...
C'est ainsi que je suis tombée sur les illustrations de Nekro. Tout en demies-teintes de gris ponctuées de rouge violent... Elles m'ont happées pour me relacher émerveillée et toute ébouriffée.

De cet artiste je ne sais pas grand chose ; seulement qu'il est espagnol,  a comme influences Giger, Altam et Kuksi entre autre, et a publié un recueil d'illustrations aux éditions Norma.

Je vous laisse juger par vous-même de ses oeuvres...


 



 




Vous trouverez ses illustrations sur son blog, ainsi que sur devianart.
Un autre site, où il vend des bijoux : ça se passe ici.

Hugleikur Dagsson nous vient d'Islande.
En Islande, la nuit dure dix-neuf heures l'hiver.
En Islande, il n'y a pas de nuit l'été.
En Islande, la boisson nationale est la "Black Death"
En Islande, le plat national est composée de viande de requin faisandée.
En Islande, ce livre est un best-seller.







Amis de la morale et de l'humour fin, passez votre chemin ; ce petit livre risque de vous choquer au plus haut point. Pour ma part, il m'a fait mourir de rire - ce qui me pousse à m'interroger sur ma santé mentale.





Derrière des dessins aux traits enfantins, l'auteur manie le mauvais goût et l'humour noir en virtuose. La religion, la drogue, la famille... Tout est passé au crible, et ça fait toujours mouche.





C'est drôle et c'est effroyablement méchant. On pourrait s'en indigner, on peut en rire. Reflet des travers de notre société...




Pour tous ceux qui aiment l'humour décalé, et qui pensent que l'on peut rire de tout - ou pour tout ceux qui ont un fond cynique et méchant en eux !


Et ça vous fait rire ?
Hugleikur Dagsson
Editions Sonatine
12€

Coup de coeur pour ces petites filles-poupées, un peu gothiques mais toutes mignonnes, dans un univers un peu fantasmagorique mais aux tons pastels... Un monde tout en demie-teinte donc pour Suzanne Woolcott qui nous invite à un voyage onirique fait de petits rien, des chaussettes rayées un peu lâches, un nounours qui traîne (ok, on ne voit pas de nounours qui traîne dans les images que je vous présente ci-dessous, mais on va faire comme si, hein ?), une petite bouille inclinée de côté et qui semble s'interroger...

C'est mignon et sombre à la fois, et ça me plaît beaucoup ; quelques touches de douceurs en ce monde parfois trop brutal !


 

 




Vous trouverez ses oeuvres un peu partout : ici, ici et ici par exemple !

Récemment, un ami m'a offert un mignon petit Maneki-Neko. Je dois le pousser tous les jours, et, s'il ne tombe pas, c'est que j'aurai de la chance et du bonheur toute la journée (et là où je trouve ça super, c'est que vu qu'il est fait en forme de culbuto, il ne tombe jamais, donc joie et prospérité pour moi tout le temps)

Je vous vois ouvrir des yeux grands des soucoupes et surtout je vous entends marmonner dans votre barbe "Un Maneki... Quoi ?"

Le Maneki-Neko est d'origine japonaise ; c'est une figurine de céramique  ou de porcelaine représentant un chat levant la patte. Etymologiquement, son nom vient de maneku (inviter) et neko (chat). On le trouve généralement aux devantures des commerces. Avec sa patte levée, il attire les clients et la bonne fortune ; on le trouve également au sein des foyers japonais, où il est censé apporter de la chance. Plus le Maneki-Neko lève haut la patte, plus il attire la chance !

La plupart de ces figurines sont tricolores (blancs avec des taches noires et rousses), mais on peut également en trouver des blancs (chance), noirs (santé et protection contre les esprits maléfiques), rouges (tout pareil que le noir), dorés (richesse), roses (amour) ou verts (réussite scolaire).


   


Enfin, il est à noter que, quelque soit sa couleur, le Maneki-Neko a toujours sur lui quatre attributs : un collier rouge, un grelot, une bavette et une pièce de monnaie. Il faut savoir que le chat était considéré comme un animal de luxe au Japon il y a de ça fort fort longtemps, et donc ornementé en conséquence.

Aujourd'hui on trouve des Maneki-Neko sous plusieurs formes : statuettes, tirelires, portes-clefs... Le choix est vaste !

Alors, qu'attendez-vous pour vous offrir un peu de chance et de prospérité ?

Londres, octobre 1976. Dans l'ambiance électrique du concert d'un groupe qui monte, The Clash, Peter et Marie se rencontrent au milieu des cris et des jets de canettes. Peter, paumé en mal d'avenir, et Marie, jeune Française exilée comme fille au pair, vont partager leur passion pour la musique punk. Ensemble, ils traînent dans l'entourage de ces groupes qui sèment le scandale partout où ils passent. Mais l'énergie qui a réuni les amoureux se charge bientôt d'une violence qui échappe à leur contrôle...

Backstage est une nouvelle collection de Nathan Jeunesse, qui mise sur la passion de beaucoup d'ado : la musique. A travers des romans, on découvre des courants musicaux et leur époque. Gros plus de cette colection : un glossaire à la fin du livre, qui nous en dévoile plus sur la vague musicale en question - ici donc le punk - que ce soit au niveau historique, vestimentaire ou discographique.

Et l'histoire dans tout ça ? Parce que c'est bien beau de faire une collection toute belle et tout, mais si le style derrière ne suit pas ?
Le style est pas mal, l'histoire se suit bien, l'histoire d'amour ne fait pas gnian-gnian. On plonge tout de suite, tellement qu'on a l'impression d'y être, dans cette misère et cette rage anglaise, dans cette musique aux accents furieux. On y est et on est complètement pris, même pour ceux qui n'aiment pas le punk.

Non vraiment un bon bouquin qui ne fait certes pas d'étincelles, mais qui a le mérite de nous parler d'une époque peu évoquée, et bien écrit - alors que demander de plus ?

Je hais l'amour véritable
Laurence Schaack & Goulven Hamel
Editions Nathan Jeunesse
Collection Backstage
10 €