• Présentation de freaks, d'êtres humains au corps torturé ou modifié. Fondamentalement différents, et pourtant... Gardant toujours une petite pointe d'humanité dans toute cette horreur.
    Photographies fantastiques mâtinées de cyberpunk, quand le corps primitif se pare d'éléments étrangers, mécaniques.

    Né en 1983, Nicolas Sénégas s'est formé à  l'anthropologie et la photographie, et tente de comprendre l'homme dans son état le plus simple jusqu'au plus monstrueux. (Voir cette interview).


    nicolas senegas

    massai

    nicolas senegas 2


    nicolas senegas 3

    akiza senegas

    nicolas senegas 4

    nicolas senegas 5

    fee & mort

    memento mori senegas


    On peut trouver un échantillon de ses œuvres ici. Le reste est à aller chercher sur la Toile, papillonnant pour retrouver ses étranges créatures...


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  • D'immenses panneaux noirs, sur lesquels on ne distingue rien. Peut-être... Oui, en s'approchant un peu, des silhouettes se dessinent. Muettes, froides. Impressionnantes. Des costumes militaires, des visages toujours cachés.

    Malaise, fascination.

    Ces photos, ce sont celles du Finlandais Juha Arvid Helminen, qui a intitulé cette série Invisible Empire.

    Des images qui me fascinent, qui font galoper mon imagination et me prennent aux tripes, lointains cauchemars qu'on aimerait oublier...


    the gathering


    knigth of the invisible empire


    the invisible police


    mother


    black wedding


    the idea of individuality


    the queen


    Le reste de cette sombre série ainsi que d'autres superbes photo se trouvent ici ou là.

    Admirez, et frissonnez...


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  • Cet artiste né en 1970 à Toulouse est designer pour de grandes entreprises. Il réalise des performances un peu partout en France : il créé en direct d'immenses sculptures en sable, glace...

    Pour le festival souterrain porte VI, il a présenté sa collection "Prédestinés : 8 superfoetus et un accident". J'ai beaucoup aimé cette série - même si j'accroche nettement moins aux autres collections qu'il présente sur son site.
    Tous ces petits héros en devenir, emprisonnés dans le cristal de synthèse, comme autant de chances annulées flottant dans du formol...

    Prédestinés :


    prédestinés

    batfoetus

    foetus super heros


    Et n'oublions pas "l'erreur" ^^


    foetus adolf


    Envie de voir plus de sculptures de cette collection - et des autres, tant qu'on y est - d'en savoir plus sur cet artiste ? Ca se passe par ici !


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  • De cet artiste je ne sais rien, sinon qu'il est né en 1966... Sculpteur de nos cauchemars, entre Art Nouveau et Giger, façonnant des lampes elfiques corrompues. On nage en plein Steampunk, et ça me plaît énormément !

    Fascinantes et perturbantes, solides et délicates, telles sont ces lampes...

    Voici quelques photos faites par l'artiste :

    la bête est féconde

    aaaa

    galactus

    37

    Et deux vidéos réalisées également par ses soins :










    Plus de superbes lampes sur son site...


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  • Hier soir mes petits compagnons et moi-même sommes allés au vernissage  du Festival souterrain portes VI sur le body art.
    Un vernissage. En inculte que je suis, je m'attendais à un truc un peu chiant, un peu trop prout-prout pour moi, dans un décor aseptisé où les gens rigoleraient la main devant la bouche en sirotant leur champagne à 50 euros le verre et en béant d'admiration devant des toiles trop conceptuelles pour être vraiment comprises.

    C'est fou les clichés que l'on peut avoir dans la tête parfois.


    heroes

    Déjà, le lieu du vernissage en jette. C'était au T.O.T.E.M à Maxéville, une friche industrielle bouffée par la rouille, immense, glauque. A l'intérieur ? Des pièces en enfilades, aux éclairages crus, ou au contraire absents, un endroit où l'on se paume sans soucis. Un lieu qui ressemble à un squat, étrange poésie urbaine morbide.


    totem

    Les gens ? Point de champagne à la main, mais de la bière. Pas de rires polis mais de franches rigolades. Résille déchirée et cuir, yeux charbonneux et grosses chaussures, les créatures de la nuit sont toutes là. Je me détends, je suis dans un monde que je connais, je suis à l'aise, je peux donc me concentrer sur l'exposition !

    Des sculptures, des photographies, des fresques... Une lampe délicatement ouvragée entre Art Nouveau et Giger côtoie des bébés héros - Spiderman, Batman... - emprisonnés dans du pseudo-formol, les noirs et blanc francs d'Akiza font face à des photographies sombres aux personnages sans visage...
    Des corps qui se tordent, des bouches ouvertes sur des hurlements muets, des images qui choquent et qui interrogent... C'est glauque, étrange, fantastique, dérangeant...

    Outre l'artiste Akiza que j'adore, j'ai fait plein de belles découvertes ce soir-là. LLWYT, Patrice Hubert, Nicolas Senegas... il y en avait tellement ! Je vous ferais donc part de mes découvertes au fil des prochains articles, en espérant que cela vous plaira autant qu'à moi.

    Si vous souhaitez visitez l'expo, le festival se tient jusqu'au 1er octobre, avec des colloques, des performances, des concerts... Ouvrez grands vos mirettes et vos oreilles, allez-y !

    Plus d'info sur le site du festival pour les sales gosses un peu curieux.




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