• Récemment, un ami m'a offert un mignon petit Maneki-Neko. Je dois le pousser tous les jours, et, s'il ne tombe pas, c'est que j'aurai de la chance et du bonheur toute la journée (et là où je trouve ça super, c'est que vu qu'il est fait en forme de culbuto, il ne tombe jamais, donc joie et prospérité pour moi tout le temps)

    Je vous vois ouvrir des yeux grands des soucoupes et surtout je vous entends marmonner dans votre barbe "Un Maneki... Quoi ?"

    Le Maneki-Neko est d'origine japonaise ; c'est une figurine de céramique  ou de porcelaine représentant un chat levant la patte. Etymologiquement, son nom vient de maneku (inviter) et neko (chat). On le trouve généralement aux devantures des commerces. Avec sa patte levée, il attire les clients et la bonne fortune ; on le trouve également au sein des foyers japonais, où il est censé apporter de la chance. Plus le Maneki-Neko lève haut la patte, plus il attire la chance !

    La plupart de ces figurines sont tricolores (blancs avec des taches noires et rousses), mais on peut également en trouver des blancs (chance), noirs (santé et protection contre les esprits maléfiques), rouges (tout pareil que le noir), dorés (richesse), roses (amour) ou verts (réussite scolaire).


    Maneki-Neko - chance et prospérité sur toi !  Maneki-Neko - chance et prospérité sur toi !  Maneki-Neko - chance et prospérité sur toi !


    Enfin, il est à noter que, quelque soit sa couleur, le Maneki-Neko a toujours sur lui quatre attributs : un collier rouge, un grelot, une bavette et une pièce de monnaie. Il faut savoir que le chat était considéré comme un animal de luxe au Japon il y a de ça fort fort longtemps, et donc ornementé en conséquence.

    Aujourd'hui on trouve des Maneki-Neko sous plusieurs formes : statuettes, tirelires, portes-clefs... Le choix est vaste !

    Alors, qu'attendez-vous pour vous offrir un peu de chance et de prospérité ?


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  • Approchez, chers lecteurs, et laissez-moi vous conter une légende peu connue... En ces soirs d'été, un peu de mystère et de magie seront les bienvenus, n'est-ce pas ? Ce soir donc, écoutez, et apprenez ce que furent les Sin Eater, ou Mangeurs de Pêchés...

    De tout temps, les hommes ont craint pour leur âme. Aux yeux des officiants religieux, jamais elle n'était assez pure pour approcher le Paradis. Les croyants usèrent donc de subterfuges divers et variés afin d'assurer leur place au Ciel.

    En Angleterre et au Pays de Galle, on procédait ainsi à un curieux rituel ; quand une personne mourrait, on invitait un étranger – généralement un pauvre ou un vagabond - à venir «porter» les pêchés du défunt à sa place.

    [Légende] Le Sin-Eater

    Afin que le rituel opère, il fallait placer sur le cercueil ou sur la poitrine du macchabée du pain, du fromage, du sel et de la bière. En consommant le repas, le Sin-Eater mangeait en même temps les pêchés du disparu, dont l'âme avait alors toutes ses chances de monter au Paradis. Le Mangeur de Pêché était alors payé six pence et se devait de disparaître au plus vite afin d'emporter les pêchés au loin, tel le Bouc Émissaire de la tradition juive.

    Cette tradition a aujourd'hui disparu. On en retiendra ce côté cynique : on pouvait faire n'importe quoi dans la vie, puisqu'à la mort on faisait porter le chapeau à quelqu'un d'autre...


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  • Dans notre vie, nous assistons à des rituels qui reviennent pour nous rappeler que la vie passe, avec son lot d'évènements : mariage, baptème, enterrement (pas forcément dans cet ordre, d'ailleurs...)
    J'avoue que ces rituels extrèmement codifiés m'intéressent, pour cette gestuelles répétée sans cesse, pour la signification de chaque petit symbole, de chaque parole, jusque parfois au moindre petit détail anodin.
    J'aime beaucoup les mariages, parce qu'on danse, on boit, parce les invités ont généralement la patate, et que les filles ce jour-là portent des robes délicieusement ridicules.

    Enfin bref, tout ça pour dire qu'autour de moi en ce moment il y a une véritable vague de mariages et que du coup cela m'a donné envie de partager avec vous les petits rituels des mariées.




     

    Vive les mariés !

     

    Dans les traditions occidentales, la future épouse doit en effet porter ce jour-là, outre une belle robe blanche, des objets bien particuliers : un de couleur bleu, un emprunté, un vieux et un neuf. Et là, je sens cette question qui brûle vos lèvres, tandis que vous vous penchez d'un air fébrile sur l'écran de votre ordinateur : Mais pourquoi ?

    Cette tradition nous vient de l'Angleterre, et a une signification bien précise :
    - l'objet bleu : symoblise la pureté et la fidélité dans le couple ;
    - l'objet emprunté : chance et bonheur pour le couple. On emprunte généralement cet objet à une femme heureuse dans son mariage - c'est plus rassurant...
    - l'objet vieux : généralement un bijou familial, affirmant le lien de la mariée avec sa famille ;
    - l'objet neuf : réussite et succès pour la vie à venir. Robe, souliers...

    Le voile de la mariée remonte au temps où les hommes kidnappaient les femmes qu'ils souhaitaient épouser ; il sert également à éloigner les mauvais esprits qui souhaiteraient pertuber la cérémonie.
    La couleur de la robe est censé symboliser la virginité de la jeune mariée ; autrefois cependant, on se mariait avec sa plus belle robe, souvent rouge.

    Il y aurait quantité d'autres symboles à décortiquer, mais ce sont-là que je préfère ; vous pourrez désormais, au prochain mariage auquel vous assisterez, éblouir cette jolie célibataire esseulée en lui déballant toute votre science - je ne garantie cependant pas le succès de cette manoeuvre...

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  • Braves gens, installez-vous confortablement, prenez une bière et ouvrez grands vos yeux ; ce soir, c'est une légende que je vais vous conter. Et pas n'importe laquelle, oh non ! Les légendes de la mer sont parmis les plus fascinantes, car les océans sont immenses, et malgré les progrés technologiques, restent peuplés de mystères.

    Le Hollandais Volant est un vaisseau fantôme qui erre depuis des siècles sur les océans du globe, voiles rouges déployées par son équipage de morts...
    Plusieurs légendes rapportent l'origine de l'errance du funeste navire. Trois légendes, trois capitaines différents pour un même résultat ; quelle est la plus probable ? A vous d'en juger... Un seul point commun : elles s'accordent toutes sur le fait que ces évènements se seraient déroulés au XVIIème siècle.

    vaisseau fantome



    La première légende met en scène le capitaine Van der Decken. Au large du Cap de Bonne Espérance, il subit la plus forte tempête qu'il ait vue de toute sa vie de capitaine. Malgré la peur de son équipage, trop confiant dans ses talents de navigateur, il défia Dieu de le faire sombrer ; en punition, celui-ci le condamna à errer éternellement sur les mers avec son vaisseau, sans jamais connaître le repos. Cette légende inspira le poète Heinrich Heine, puis Wagner pour son opéra : seul l'amour d'une femme acceptant de de mourir pour le repos de son âme peut mettre fin à sa malédiction.
    La deuxième légende nous parle du capitaine Barent Fokke, vivant à Amsterdam, fort réputé pour ses colères et ses orgies, mais surtout pour la rapidité de son navire, capable de rallier Amterdam à Batavia en trois mois seulement. Seul un pacte passé avec le diable pouvait expliquer un tel miracle... Lorsqu'il disparu en mer, l'imagination collective s'emballa : le mécréant était condamné à parcourir inlassablement les océans.
    Enfin, la troisième légende condamne au même sort le capitaine Van der Staten pour avoir appareillé un Vendredi Saint.

    Le vaisseau fantôme fut aperçu à de nombreuses reprises par des marins du monde entier, et même par le roi d'Angleterre George V, au larges des côtes australiennes, en 1881. Mystérieux navire qui file a grande vitesse alors que ne souffle nulle brise, ou qui vogue toutes voiles dehors au milieu de vents violents, et qui tout à coup disparaît... Il fut aperçu pour la dernière fois en 1942 aux abords du Cap. Il n'est pas réapparu depuis, mais la légende continue de hanter l'inconscient collectif...

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