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Pit et Pat s'entendaient à merveille.
Rien ne pouvait les séparer !
Un jour, pourtant, tout changea...
Cet album tendre et joli raconte une histoire universelle : le moment où dans une relation - amicale ou amoureuse - surviennent les malentendus et la défiance, où deux personnes jusque là si soudées ne parviennent plus à se comprendre... Heureusement nos deux petits héros font preuve de sagesse et montrent aux enfants qu'avec un peu de patience, ces petites mauvaises humeurs peuvent être surmontées !
Et avec ce texte tout doux, ces mots tout simples, mon petit coeur sensible en frétille d'émotion !
La petite mauvaise humeur
Isabelle Carrier
Editions Bilboquet
13 €
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Saba, jeune fille de 18 ans, vit au milieu de nulle part, dans un monde désertique et ravagé, avec sa famille : Lugh, son frère jumeau, né comme elle lors du solstice d’hiver, leur petite soeur Emmi et leur père, qui lit dans les étoiles. Un jour, au milieu d’une tempête de poussière, surgissent de terrifiants cavaliers noirs qui tuent le père de Saba et s’emparent de Lugh. La jeune fille décide de partir à sa recherche et laisse Emmi à la garde de sa tante. S’ensuit une quête éprouvante dans un environnement hostile. Saba doit affronter des ennemis redoutables, combattre et tuer. Heureusement, elle bénéficie de l’aide d’un beau et malicieux jeune homme, d’une bande d’amazones courageuses et surtout d’un corbeau apprivoisé et savant...
Ce qui frappe en premier, c'est le style d'écriture malmené à dessein - pas de négation, pas de ponctuation pour les dialogues - qui m'a fait pensé au style du Chaos en marche de Ness. Un style difficile à assimiler au début - surtout au niveau des dialogues - mais auquel on se fait à la longue, tant on est happé par l'histoire.
Saba est obnubilée par un seul objectif : retrouver Lugh coûte que coûte, ce frère qu'elle vénère et admire plus que tout. Armée de sa simple volonté, elle traverse un pays désertique et âpre, où bien souvent la compassion et l'entre-aide signifient la mort. Elle manque de mourir plusieurs fois, gagne son surnom d'Ange de la Mort dans les arènes de Hopecity, et même si parfois elle doute, elle continue d'avancer sans faillir.
Les personnages sont tous marquants : Saba, farouche et sauvage, ne voulant compter sur personne ; Emmi, la petite sœur aussi énervante qu'attachante ; Jack, filou arrogant et charmeur, les Aigles Libres... Sans oublier Nero le corbeau, fidèle compagnon de la jeune fille.
Dans ce monde où ne subsiste que des restes de l'ancienne technologie, la vie est dure, et les gens que rencontre la jeune fille lutent tous les jours pour leur survie, perdant de façon presque nécessaire toute compassion pour autrui.
J'ai aimé cette quête, ce monde violent, la volonté et la dureté de Saba. J'ai aimé la relation entre les deux soeurs, pleine de rancoeur et pourtant si essentielle. J'ai aimé, et j'ai hâte de lire la suite.
Saba, Ange de la Mort
Moira Young
Gallimard Jeunesse
16 €
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Artiste touche à tout que Seth Siro Anton... Né à Athène en 1973, il est membre du groupe de hard core Septic Flesh, directeur artistique du magazine Metal Hammer ; il créé également des pochettes de CD pour de nombreux groupes. Peintre, graphiste, photographe... Son imagination déborde et s'exprime dans de nombraux domaines.
Voici ce qu'il dit de son travail :Je considère mon art, comme un portail noir à des choses défendues, libéré de la soupape de la sauvegarde de la raison.
Mes œuvres sont le rêve de distorsion des miroirs de l'âme et du corps.
Quand je peins, je cherche à imiter l'état de conscience du rêve lucide.
D'ailleurs, un rêve est en fait une toile rempli d'images (et beaucoup plus) à partir de l'inconscient, avec la responsabilité de l’hyper ego de l'artiste.
Il nous montre des femmes et des hommes dans toute leur folie, évoluant dans un monde fantasmagorique et tordu. Monstres de foire à la fois repoussants et fascinants, éveillant un trouble écho en nous.
D'autres photo ? On en trouve sur son site, et aussi là.
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Présentation de freaks, d'êtres humains au corps torturé ou modifié. Fondamentalement différents, et pourtant... Gardant toujours une petite pointe d'humanité dans toute cette horreur.
Photographies fantastiques mâtinées de cyberpunk, quand le corps primitif se pare d'éléments étrangers, mécaniques.
Né en 1983, Nicolas Sénégas s'est formé à l'anthropologie et la photographie, et tente de comprendre l'homme dans son état le plus simple jusqu'au plus monstrueux. (Voir cette interview).
On peut trouver un échantillon de ses œuvres ici. Le reste est à aller chercher sur la Toile, papillonnant pour retrouver ses étranges créatures...
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D'immenses panneaux noirs, sur lesquels on ne distingue rien. Peut-être... Oui, en s'approchant un peu, des silhouettes se dessinent. Muettes, froides. Impressionnantes. Des costumes militaires, des visages toujours cachés.
Malaise, fascination.
Ces photos, ce sont celles du Finlandais Juha Arvid Helminen, qui a intitulé cette série Invisible Empire.
Des images qui me fascinent, qui font galoper mon imagination et me prennent aux tripes, lointains cauchemars qu'on aimerait oublier...
Le reste de cette sombre série ainsi que d'autres superbes photo se trouvent ici ou là.
Admirez, et frissonnez...
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