• On m'appelle Adèle, mortelle Adèle...
    Que ce soit pour faire enrager mes parents, torturer mon stupide chat, lutter contre Jade et ses copines ou briser le coeur de Geoffroy... J'ai toujours une idée intéressante !



    Mortelle Adèle / Antoine Dole (Tan) & Miss Prickly   

    Mortelle Adèle / Antoine Dole (Tan) & Miss Prickly





    Mes collègues et moi l’attendions avec impatience, et la voici !

    Adèle, c'est une petite fille qui porte un regard féroce sur le monde et aime persécuter ses proches avec des expériences toutes plus tordues les unes que les autres. Son mignon petit chaton Ajax en fait souvent les frais, même si, Adèle en est persuadée, il deviendra plus tard un magnifique lion qui boulotera tout ceux qui osent la contrarier. Elle méprise ses camarades de classe, et plus particulièrement Geoffroy, qu'elle garde tout de même sous la main, parce qu'un garçon fou amoureux, c'est fort pratique à torturer - en attendant qu'elle devienne maître du monde et le façonne à sa guise.


    Mortelle Adèle / Antoine Dole (Tan) & Miss Prickly

       Mortelle Adèle / Antoine Dole (Tan) & Miss Prickly


    Cette petit fille sadique et insolente élève le cynisme au rang d'art. Ses parents sont les témoins impuissants de son intelligence diabolique... Seule sa grand-mère trouve grâce à ses yeux - mais c'est parce que c'est une sorcière, Adèle en est pratiquement sûre !


    Mortelle Adèle / Antoine Dole (Tan) & Miss Prickly


    Cette bande-dessinée ravira les fans d'humour noir et grinçant. On rit, on fait "Rhhhooo, quand même...", on s'attendrit, parfois - mais pas trop, pour ne pas vexer Adèle...

    Vous trouverez plus d'informations sur cette horripilante petite gamine qu'on ne peut s'empêcher d'aimer sur son blog.



    Mortelle Adèle
    1/ Tout ça finira mal
    2/ L'enfer c'est les autres
    Antoine Dole & Miss Prickly
    Editions Tourbillon
    6,15 €


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  • En France, on passe forcément forcément un jour ou l'autre acheter quelques bricoles dans les bureaux de tabac : cigarettes, bonbons, journaux, magazines, souvenirs un peu kitch pour les plus téméraires d'entre nous.
    On peut guère louper leur enseigne à la forme si caractéristique, communément appelée "carotte". Et c'est là que je bloque, en tentant de faire le lien entre carotte et bureau de tabac. Du coup, j'ai farfouillé, et décidé de vous faire partager mes découvertes. Allez, un peu d'histoire !


    carotte

    La légende :

    Placer un morceau de carotte dans le pot de tabac permettrait d'en garder la fraîcheur. Il paraît que ça marche aussi avec des morceaux de pommes de terre ou de pommes... Je n'ai personnellement jamais essayé - bien fermer son pot de tabac est aussi une bonne solution, après tout, et me connaissant, je risquerais fort d'oublier l'aliment dans mon tabac, pour ne retrouver qu'un petit tas douteux à la fin...
    Il est tentant de faire un raccourcis entre cette astuce et l'enseigne des buralistes, mais, non non, ce n'est pas ça !


    La réalité :

    Le tabac était autrefois vendu sous forme de petits cônes de quelques centimètres, qu'il fallait râper afin de pouvoir récupérer les feuilles pour les fumer ou les chiquer. Sa forme a poussé les gens à l'appeler "carotte", puis les buralistes à prendre ce symbole pour leur enseigne. Ce genre de tabac n'existe plus aujourd'hui en France, mais les bureaux de tabac ont gardé cet emblème si reconnaissable.


    Vous pourrez ainsi arrêter de vous torturer les méninges en voyant ces drôles d'enseignes...


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  • "C'est moi qui ai eu l'idée de la liste. Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meure. Est-ce qu'un jour on me pardonnera ?"

    C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils ont écrite pour s'amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l'établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s'est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses.
    Jusqu'au matin, où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée...




    Hate list / Jennifer Brown



    Forcément, le résumé m'a attiré. Une histoire réaliste et pleine de sentiments violents sur l'adolescence, je n'allais pas passer à côté. Et j'aurais eu tort...

    Une liste. Juste une liste pour se défouler, mais qui a tout changé... Comment Valérie aurait-elle pu penser que Nick allait se servir de cette liste pour se venger de toutes les brimades reçues ? Y avait-il des indices ? Valérie culpabilise, car, si tout le monde déteste à présent le jeune homme, elle continue à l'aimer et à se souvenir de sa douceur...
    Et les questions tournoient, parfois sans réponses. Connaissait-elle vraiment son petit ami ? Aurait-elle pu empêcher ce massacre ?

    Depuis la fusillade, tout est plus difficile pour la jeune fille. Entre deuil et culpabilité, elle peine à se reconstruire, et l'attitude de sa famille ne l'aide pas vraiment. Même s'ils sont présents, ses parents la regardent maintenant différemment...

    Retrouver ses camarades de lycée sera bien plus difficile qu'elle ne le pensait. Avant ? Elle était sujette à quelques brimades, mais réussissait tout de même à passer relativement inaperçue. A présent, le lycée tout entier a les yeux braqué sur elle, et ses camarades réagissent de façon parfois violente - rejet total de ses amis, ou soutien de personnes inattendues...

    Le roman oscille entre le présent (le retour de Valérie au lycée) et le passé, avant la fusillade, quand Nick et elle coulaient des jours heureux tous les deux. Bonheur léger et ô combien éphémère au final...

    Sans sensiblerie ni pathos, ce roman pointe plusieurs thèmes. La violence au lycée, cette violence ordinaire où celui qui ne se fond pas dans la masse est forcément montré du doigt, parfois bousculé, parfois pire. Si on est solide, on sert les dents et on s'en sort. Mais à force de subir ces humiliations quotidiennes, il arrive que la pression explose...
    Et ces adolescents qui se moquaient de Nick sans y penser, ne sont-ils pas eux aussi responsables de cet acte extrême ? Qu'est-ce qui a été l'élément déclencheur ? Quand Nick a t-il commencé à considérer cette "liste de la haine" comme liste de cibles à éliminer ?
    A travers les yeux de Valérie, on voit également la réaction des gens touchés de près ou de loin par ce massacre. Colère, haine, rejet... Mais aussi pardon, oubli, tentative de compréhension... Valérie se rendra compte peu à peu qu'elle n'est pas la seule à culpabiliser, à se poser des questions, à se demander ce qu'elle aurait pu faire.

    C'est un roman coup de poing qui vous happe et vous retourne. Une histoire intense qui ne se laisse pas oublier de sitôt et nous fait réfléchir sur l'état de notre société actuelle. C'est fort, c'est violent, c'est beau. C'est le premier roman de l'auteur, et il est incroyablement maîtrisé. Il bouleversera plus d'un lecteur, comme il m'a bouleversé...


    Hate list
    Jennifer Brown
    Editions Albin Michel
    Collection Wiz
    15 €


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  • C'est l'hiver, il fait un froid à ne pas mettre un pingouin dehors, le nez coule, les yeux pleurent tout seuls et la gorge est irritée - au point d'avoir comme un incendie dans la trachée à chaque fois que l'on allume une cigarette.

    Et malgré toutes ces couches de vêtements qui me donnent l'impression d'être la petite sœur spirituelle du Bonhomme Michelin, j'ai attrapé un bon gros rhume, celui qui vous laisse patraque et toute faible.

    Ni une, ni deux, mon barbare m'a concocté un bon grog - mais, par un malheureux concours de circonstances, il nous manquait quelques la quasi-totalité des ingrédients nécessaires à ce breuvage. Et voilà comment je me suis retrouvée, un peu dubitative, à boire un thé-vodka sucré.

    Ça tape.

    Vu que je suis une personne fort gentille (j'entends des ricanements, au fond) j'ai cherché pour vous la recette du bon vieux grog qui tue tous les microbes, afin que vous ayez toujours les ingrédients sous la main pour ne pas avoir à faire quelques mélanges hasardeux.


    grog

    Ingrédients :

    - Rhum ambré
    - Miel
    - Citron
    - Eau


    Préparation :

    Dans une tasse d'eau bouillante, mélangez une cuillère à soupe de citron pressé, une cuillère à soupe de miel et deux cuillères à soupe de rhum. Selon l'envie, on peut rajouter un peu de cannelle.

    Buvez, mettez-vous au lit, et dormez !


    Et... ça marche ?

    Bon, c'est une recette de grand-mère, donc ça ne remplace pas une visite chez le médecin, mais en gros : ça soulage.
    Pour faire court - et parce que si je cherche une explication bien scientifique je ne vais rien comprendre et vous non plus -  l'eau bouillante réchauffe le corps, l'alcool endort la gorge et le citron apporte de l'énergie grâce à la vitamine C qu'il contient.


    Mais au fait, d'où ça vient ?

    Il a été inventé par l'amiral Edward Vernon, surnommé le "vieux grog", en raison du manteau qu'il ne quittait jamais, fait avec du tissu grossier ou à gros grain (grogman en anglais). Excédé de voir ses marins boire continuellement du rhum comme si c'était de l'eau - et faire n'importe quoi derrière - il fit ajouter un litre d'eau chaude à chaque quart de litre de rhum. Cette boisson fut ainsi nommée comme son inventeur. Le citron, aux propriétés antiscorbutiques, fut incorporé un peu plus tard.

    A chaque région correspond sa propre recette de grog ! On  peut ainsi remplacer le rhum par du cidre, du calvados, du cognac...


    Bonus : le conseil de Beau-Papa :

    "Alors, tu poses un chapeau au bout de ton lit, tu te prépares une grande cruche de grog bien chaud et tu files sous la couette. Tu alternes selon une méthode extrêmement précise : tu bois, puis tu regardes le chapeau. Lorsque tu verras trois chapeaux, cela signifie que tu es guérie - et complètement bourrée, mais ceci est un effet secondaire dont on s’accommode assez facilement. Prévois quand même un peu d'aspirine contre le mal de tête pour le lendemain."


    L'abus l'alcool etc...


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