• C'est un fait, je ne cuisine pas souvent - voire pas du tout. Mais aujourd'hui, je ne sais pas, une envie folle m'a prise de me mettre aux fourneaux. Voici donc une recette toute simple de gâteau au chocolat qui ravira petits et grands, et que j'ai déniché sur le site de Marmiton. Simple et rapide, et le résultat est délicieux !

    - 200 g de chocolat noir
    - 4 oeufs
    - 125 g de beurre
    - 150 g  de sucre en poudre
    - 100 g de farine
    - 1 sachet de levure
    - sucre glace

    ______________________________

    * Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6)
    * Faites fondre le chocolat, puis ajoutez-y le beurre
    * Dans un saladier, mélangez les oeufs, le sucre, la levure et la farine
    * Versez-y le chocolat fondu et mélangez jusqu'à obtention d'une pâte homogène
    * Versez la préparation dans un moule beurré, et laissez cuire de 25 à 35 minutes. A mi-cuisson, recouvrez d'une feuille d'aluminium.
    * Pour vérifier la cuisson, plongez un couteau dans le gâteau. Il doit en ressortir quasiment propre.
    * Démoulez le gâteau, et saupoudrez de sucre glace.


    Et voilà le résultat :


    gateau au chocolat


    Vu que je ne suis pas une grande cuisinière, il n'est pas très joli, mais franchement il est super bon (en plus on l'a attaqué alors qu'il était encore tout chaud, du coup il y avait encore des morceaux de chocolat fondu dedans, une vraie tuerie).

    Cette recette possède en outre un atout majeur à mes yeux : il n'y a pas de blancs à monter en neige. Non, parce que les blancs en neige, c'est bien, ça donne un côté aérien à tout gâteau, mais quand comme moi on n'a pas de batteur, tout de suite on se sent moins chaud pour y aller à l'huile de coude - et du coup, on s'en fout un peu du côté aérien du gâteau en question.

    Et si moi j'ai réussi, c'est que personne ne peut le rater !

    A vos fourneaux !

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  • Deux hommes kidnappent une jeune fille afin de l'échanger contre une rançon. Dans l'appartement décrépi où ils atterrissent, les tensions s'exacerbent ; quelle est la vraie nature de leurs relations ?


    la disparition d'alice creed


    Voici le premier long métrage de J Blakeson qui nous prouve que ce n'est pas un gros budget qui fait un bon film.
    Huis-clos oppressant (l'action ne se passe quasiment que dans l'appartement), seulement trois acteurs quasiment inconnus... Et cela nous donne un récit diabolique et bien ficelé.
    Au fil de l'histoire, l'intrigue qui paraissait simple au départ se complique, cependant que les relations entre les trois protagonistes se dévoilent peu à peu... Pas mal de rebondissements rythment ce film qui ne connaît aucun temps mort.

    Un thriller oppressant, où où les apparences sont souvent trompeuses...


     

     


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  • Quelques minutes ou quelques heures à tuer en ces temps de trop grosse chaleur où l'on préfère ne rien faire du tout plutôt que de bouger ne serait-ce qu'un orteil ? J'ai la solution pour vous !

    Dopamyne est un sites de jeux flash tous plus sympa les uns que les autres. Pas besoin d'installer quoi que ce soit - un énorme plus -  pas de pub, et les jeux sont rangés par catégorie ; facile de trouver son bonheur.
    Seul petit bémol, la plupart sont en anglais, mais pour les plus récents une petite explication en français présente succintement le mode de jeux.

    Ne venez pas vous plaindre si vous n'arrivez plus à décoller de ce site !

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  • Un amour brûlant,
    une perte dévastatrice,
    Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie.
    Alors que Bailey, sa soeur, sa meilleure amie, vient de mourir, comment continuer ?
    A-t-elle le droit de plaire, elle aussi ?
    De désirer Toby ? D'être heureuse, sans Bailey ?
    Et comment ose-t-elle rire encore ?
    Parfois, il faut tout perdre pour se trouver.

    un hymne à l'amour, à la vie, à la musique, à la nature et à l'écriture !



    Le ciel est partout / Jandy Nelson




    Je vous l'accorde, le résumé fait midinette à mort. C'est le genre de livre auquel je ne porte pas trop d'attention d'habitude, mais ma collègue me l'a filé en disant qu'elle avait pleuré toutes les larmes de son corps lors de la lecture, du coup ça m'a intrigué (mais vu qu'elle est enceinte et que ça affole les hormones, je me méfiais quand même un peu)

    Donc je l'ai lu, ce fichu bouquin.
    Et j'ai pris une grosse claque.
    Voilà.

    Je pourrais en rester là et vous laisser trépigner d'impatience pour finalement vous ruer dans votre librairie préférée pour acheter ce roman, mais je ne suis pas vache, je vais tout de même vous exposer les raisons pour lesquelles  j'ai aimé - non, adoré - ce bouquin.

    Déjà, le sujet. Deuil d'une grande soeur idolâtrée, la difficile reconstruction derrière, la souffrance et la culpabilité... L'auteur traite de tout ceci avec pudeur et sensibilité, et on ressent bien cette douleur qui poignarde Lennie à chaque jour qui passe sans Bailey.

    Ensuite, le personnage principal - Lennie. Depuis la mort de sa soeur, elle griffonne partout des poèmes, des impressions, des souvenirs... Sur une semelle de chaussure, un gobelet, sur un mur ou gravé sur un banc... Ses petits textes émaillent le récit, par petites touches délicates. Parce qu'il y a un vide en elle, parce quand Bailey est partie c'est comme si l'horizon avait été aspiré, Lennie ne parle plus à personne, ne joue plus de clarinette, n'existe plus...
    Dans sa douleur, elle se rapproche de Toby, le fiancé de Bailey, chacun cherchant à travers l'autre un souvenir, une ombre déjà partie. Mais quand Lennie rencontre Joe, comment gérer ce retour à la vie ?...  Et surtout comment gérer cette découverte, à savoir qu'elle peut vivre sans sa soeur, alors qu'elle qu'elle se comparait à "un poney de compagnie à côté d'un pur-sang", toujours la seconde, toujours en admiration devant la plus grande ?

    Les personnages secondaires sont fameux, et tous plus faferlus les uns que les autres. Lennie vit chez sa grand-mère et son oncle, et comme famille hippie  et antie-conformiste on ne fait pas mieux : Manou, un peu guérisseuse, peintre à ses heures, qui est persuadée que l'aspect de la plante dans le salon décrit l'état émotionnelle de Lennie ; Big, l'oncle fumeur de joints, un brin scientifique-loufoque et tombeur de ces dames. Gravitent autour de cette famille Sarah la meilleure amie au look gothique-country, Joe qui a toujours la patate et ne cligne pas des yeux mais "bat des cils"... Et tant d'autres...

    On en vient au final au style d'écriture, qui est une pure merveille. Vraiment, je crois que c'est ça qui m'a le plus plu. L'auteur arrive à rendre poétique et merveilleux les instants les plus banals de l'existence de Lennie, des phrases comme jetées sur la page en écriture spontanée. Un exemple :
    "Joe peine à masquer son adoration pour son frère et ça me fait l'effet d'un coup de marteau sur la tête. C'était pareil pour moi : quand je présentais Bailey à quelqu'un, j'avais l'impression de faire découvrir l'oeuvre d'art la plus rock'n roll du monde"

    Ça foisonne d'idées, c'est beau et c'est triste, on s'envole avec ce roman et on a du mal à atterrir derrière. Je pourrais encore vous en tartiner des paragraphes complets comme ça, mais j'ai peur de vous lasser (si ce n'est déjà fait) alors pour conclure : si vous souhaitez lire un bon roman qui vous emporte comme une feuille au vent, ce livre est fait pour vous.


    Le ciel est partout
    Jandy Nelson
    Editions Gallimard
    Collection Scripto
    11€

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  • Ami lecteur qui me lit, j'ai déniché une nouvelle fois quelques petites perles juste pour tes beaux yeux - et qui te fera comprendre pourquoi ton ou ta libraire préféré(e) a parfois cet air un peu hagard accompagné d'une lueur de folie dans les yeux.

    - Animal Lecteur est une bande-dessinée qui raconte le quotidien d'un libraire de... bandes-dessinées. Les strips qui décrivent son boulot vous font rire ? Sachez que ça se passe VRAIMENT ainsi en librairie. Parfois on en pleure, mais le plus souvent on en rit, alors autant en faire profiter pleins de monde - et montrer aux clients comme leurs questions peuvent être tordues parfois souvent. C'est sympa, on sourie et le graphisme est agréable. Seul bémol, le prix un peu excessif. Animal Lecteur est initialement publié dans le magazine Spirou.


    Les libraires sont nos amis, il faut les aimer aussi...





    - Ce blog connaît maintenant un fort succès, mais cela ne fait pas de mal de le présenter une nouvelle fois : dans Les libraires se cachent pour mourir, le blogueur nous confie sur un ton plein d'humour caustiques les mésaventures plus où moins drôle qui le guettent tous au long de ses journées de vendeur de bandes dessinées. Il y a des fois où je pleure de rire devant mon écran - passant en même temps pour une légère débile...

    - Cette page du dessinateur Boulet qui est totalement criante de vérité - ça se passe de commentaires, j'en suis restée béate d'admiration : c'est donc si facile de nous faire sortir de nos gonds ?

    - quelques perles des clients ici, c'est sympa comme tout !


    Enjoy !

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