• Bliss est une jeune fille qui s'ennuie dans sa petite ville perdue au fin fond du Texas, balotté entre son boulot de serveuse et les concours de beauté auxquelles sa mère l'inscrit régulièrement.
    C'est en assistant à une compétition de roller
    derby que Bliss a la révélation ;  Finies les robes et les paillettes, elle vient de trouver sa voie et ses modèles avec Miss Grabuge, Iron Madone, Bloody Holly... Elle enfile ses roller et mène une double vie ; jeune fille sage et docile le jour, et Barbie Destroy la nuit, roulant à un rythme infernal sur les pistes.
    Bliss existe enfin et (re)découvre la vie, les rivalités, l'amour. Pourtant, c'est lorsque son secret est éventé qu'elle va faire toutes ses preuves...



    bliss



    Bliss est le premier film réalisé par Drew Barrymore, qui s'en sort à merveille avec cette histoire sur l'adolescence. Trouver sa voie, même si cela est en oppostion avec ce à quoi aspire les parents, les amitiés, les rivalités professionnelles, les premières amours... Autant de sujets qu'elle maîtrise.
    L'actrice principale, Ellen Page, joue parfaitement son rôle, sans en faire une tonne dans le genre "le vilain petit canard qui se transforme en sublime cygne". Non, son personnage évolue, certes, mais tout en restant crédible du début à la fin. Le roller derby la sort de sa coquille, mais elle reste cette adolescente aux sourires un peu hésitants, et tout à fait craquants par ailleurs ^^
    Les autres acteurs jouent tous également très bien et leurs rôles sont justes - mention à toute l'équipe de roller derby, effrayantes à souhait au départ, mais au final si chaleureuses.

    Une autre raison de voir ce film est que l'on découvre un sport assez peu connu et tout à fait étonnant : le roller derby. C'est un sport qui se joue en patins à roulettes sur une piste ovale. Il oppose deux équipe de cinq joueuses. L'attaquante de chaque équipe doit doubler le plus de fois possible ses adversaires dans un laps de temps de deux minutes, sans se faire projeter au sol.
    Comme ça, ça a l'air gentil comme compétition, mais il faut savoir que pratiquement tous les coups sont permis. Les joueuses s'inspirent bien souvent pour leurs tenues de la mouvance punk ou rockabilly.

    En bref, un film qui donne la pêche et que l'on fini le sourire aux lèvres.



    votre commentaire
  • Pour passer un bon moment entre amis ou en famille, rien de tel qu'un paquet de cartes à jouer. Les jeux à faire avec sont multiples, et peuvent nous tenir éveillés toute la nuit.
    Au fil des cartes abattues passent les figures ; valets, dames, rois... Plus ou moins importantes selon le jeu pratiqué. Vous vous serez posé au moins une fois cette question (à moins que vous ne soyez un enragé du jeu et que rien n'ait d'importance autours de vous à part le fait de gagner) : mais à quoi correspondent ces !@%£ de noms sur les figures ??

    Ne vous interrogez plus, j'ai la réponse - et là je me sens toute puissante ^^

    Les valets :


    lahire  


       Valet de coeur : Lahire.

       Homme de guerre ayant vécu au XVème siècle, de son  vrai nom Etienne de Vignolles. Il fut de toutes les batailles de l'époque ; il aide ainsi René d'Anjou, Jeanne d'Arc, et rase de nombreux villages au passage. Son caractère colérique et emporté lui vaut le surnom de La Hire (colère, en ancien français)







    hector


       Valet de carreau : Hector

       Grand héros de la Guerre de Troie, homme  sage, bon père, bon époux et puissant guerrier (tout ça tout ça, oui). Son frère Pâris enleva la belle Hélène, déclenchant du même coup la colère de Ménélas, roi de Sparte et époux d'Hélène, et des grecs en général - provoquant la guerre de Troie.
       Durant la bataille, Hector tue de compagnon d'Achille, qui, fou de douleur, tue Hector en retour, attache son cadavre à son char et le traîne autours des murailles de Troie. Le corps est finalement rendu aux Troyens, et Hector est enterré avec tous les honneurs.



    hogier


       Valet de pique : Hogier

       Hogier - ou Ogier - de Danemarche. Il serait un des douze compagnons de Charlemagne. Selon les légendes, il se réveillera quand le Danemark sera en danger.










    lancelot


       Valet de trèfle : Lancelot

       Lancelot du Lac, considéré comme le meilleur chevalier de la Table Ronde, est élevé par  Viviane la Dame du Lac, et devint l'amant de la reine Guenièvre. Déchiré entre son amour pour la reine et sa fidélité envers le roi Arthur, il finit par se retirer en Bretagne armoricaine.  Selon la version chrétienne de la légende, c'est à cause de cet amour adultère que Lancelot échoue dans la quête du Graal - quête que son fils Galaad mènera avec succès.





    Les dames :


    Judith


       Dame de coeur : Judith

       Veuve juive qui séduisit un génral du camp ennemi pour mieux le décapiter par la suite, afin de sauver son peuple de l'invasion.










    Rachel


       Dame de carreau : Rachel

       Dans la Genèse, seconde épouse de Jacob, avec qui elle eu deux fils, Joseph et Benjamin, dont les descendants formeront deux des douze tribus d'Israël. Le tombeau de Rachel est un lieu de pélerinage important pour les Juifs, notamment pour les femmes qui n'arrivent pas à enfanter.







    Pallas


       Dame de pique : Pallas

       Déesse romaine. Son équivalent dans la mythologie grecque est Athéna, déesse des arts et des techniques, de la paix et de la guerre. Parmi ses attributs, on trouve la chouette et l'olivier.









    agrine


       Dame de trèfle : Agrine

       Agrine serait l'anagramme de regina, qui en italien veut dire reine.











    Les rois :


    charles


       Roi de coeur : Charles

       Il désigne au choix soit Charlemagne, roi des Francs, soit Charles VII, qui fut sacré roi à Reims grâce à Jeanne d'Arc.










    césar


       Roi de carreau : César

       Jules Cesar, dictateur (et non pas empereur) de la République de Rome, étend le pouvoir de sa patrie sur toute la Méditerranée.










    david


       Roi de pique : David

       Personnage biblique qui tua d'un coup de fronde le champion Goliath. Il devint roi des Juifs dont il étendit le royaume. L'un de ses fils, Salomon, lui succèdera et deviendra roi à sa mort.









    alexandre


       Roi de trèfle : Alexandre

       Alexandre le Grand, roi de Macédoine, est un des plus grands conquérants de l'Antiquité, étendant son empire jusqu'en Inde.

    votre commentaire
  • Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un noeud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent le monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
    Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
    Chef-d'oeuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.



    La Horde du Contrevent / Alain Damasio




    Il y a des livres dans lesquels on a du mal à rentrer de prime abord. La Horde du Contrevent m'a fait cet effet-là. Je l'ai acheté, pleine d'enthousiasme, je l'ai commencé et... Je l'ai mis de côté, frustrée de ne pas comprendre l'histoire, trop compliquée, trop technique... Je l'ai mis de côté, mais je ne l'ai pas oublié ; un je-ne-sais-quoi m'empêchait de l'écarter de façon définitive de ma bibliothèque. Finalement je l'ai relu, et là, à cette seconde lecture, j'ai pris une immense claque dans la figure : mais comment avais-je pu passer à côté de ça ?

    Roman de science-fiction, de fantasy ou philosophique ? La Horde est un peu tout ça. Imaginez un monde hostile ou le vent façonne tout à sa guise, ou les villages se font régulièrement balayés par les tempêtes... 23 personnes qui constituent la 34ème Horde et qui luttent, coudes à coudes, pour remonter au bout du monde et trouver où naît le vent...
    Récit-chorale à la première personne - à 23 premières personnes, chacun représenté par un sigle au début de son paragraphe, chacun avec son propre style bien représentatif : Golgoth le traceur à la limite du primaire, Caracole le troubadour tout en fantaisie, Sov le sribe toujours très précis... On s'y perd au début, mais on finit par reconnaître la patte de chacun et ces différents points de vue donnent l'impression de voir avancer un genre nouveau d'animal, avec un seul corps mais tellement d'esprits différents !... Chacun sa vision de la vie, de la Horde, chacun sa raison de vouloir atteindre à tout pris l'Extrême-Amont.


    La Horde du Contrevent / Alain Damasio




    Alain Damasio a fait de son livre tout un univers où chaque mot est choisi avec précision, mots inventés pour l'occasion souvent, et qui nous donnent l'impression de faire équipe depuis toujours avec des hommes et ces femmes taillés dès l'enfance pour accomplir leur mission. L'auteur touche à la virtuosité quand il nous décrit la joute verbal entre Caracole et Sélème, se jouant des tournures stylistiques, et nous laissant pantois.

    Véritable OVNI dans l'univers de la science fiction, La Horde du Contrevent a été récompensée par le Grand Prix de l'Imaginaire 2006. Un livre fort, qui reste en nous longtemps, pour peu que l'on arrive à se laisser emporter par l'histoire et par le vent...


    La Horde du Contrevent
    Alain Damasio
    Editions Gallimard
    Collection Folio SF
    9.70 €

    votre commentaire


  • Un auteur qui est une référence dans le domaine du fantastique, avec ses personnages torturé et à la mentalité tordue et malade, l'atmosphère toujours sombre et macabre...

    Un illustrateur jeunesse qui a à son actif des albums au ton plutôt sombre (Les amants papillons, la petite sorcière), et qui dessine magnifiquement bien...


    Les contes macabres / Edgar Allan Poe & Benjamin Lacombe



    Associer ces deux talents est tout à coup d'une telle évidence... Les illustrations de Lacombe rehaussent à merveille les histoires tortueuses de Poe, et fait de ce livre un vrai petit bijou à déguster lentement...

     

     

     

    Les contes macabres
    Edgar Allan Poe
    Benjamin Lacombe
    Editions Soleil
    27,50€

     

     


    2 commentaires
  • On a tous un côté kitch plus ou moins assumé - oui, oui, même toi qui ricane devant ton écran - et, fatalement, des films qui vont avec.
    Mon côté kitch-cinéma se manifeste pour ma part pour mon amour immodéré du film Le Fantôme de l'Opéra.

    A la base, le Fantôme de l'Opéra est un livre de Gaston Leroux, adapté ensuite en comédie musicale par Andrew Lloyd Weber, qui a sublimé l'amour fou entre le Fantôme et Christine. des voix superbes, une musique grandiose... J'en suis tombée amoureuse. Le film fut adapté plusieur fois au cinéma, mais je vous parlerai du dernier sorti : celui de Joël Schumacher.


    Depuis qu'elle réside à l'Opéra, la jeune Christine entend la voix d'un ange mystérieux qui l'a choisie pour muse. Ce Fantôme, un  génie musical défiguré qui vit dans les dessous labyrinthiques de l'édifice, est aussi protecteur avec elle, que redoutable avec tous ceux qui s'opposent à sa volonté. Un soir, en interprétant le rôle de la diva en titre, le talent de Chrisitne se révèle devant une foule enthousiaste. Sous le charme, le Vicomte de Chagny tombe éperdument amoureux d'elle, ce que le Fantôme ne supporte pas...


    fantome de l'opera


    C'est beau, ça brille de partout, l'histoire d'amour est belle et tragique, et les voix des acteurs/chanteurs sont sublimes. Oui, parce que c'est une comédie musicale, et parce que les airs sont un mélange de rock et d'opéra (Non, pas cette chose infâme d'Opéra Rock de Mozart !!!). Le film est d'ailleurs à voir en version originale, car les chants sont beaucoup plus beaux.
    Andrew Lloyd Weber, qui participait au film, s'en est donné à coeur joie en etoffant les parties orchestrales, et en ajoutant une chanson supplémentaire.

    Les décors - principalement l'Opéra Garnier - sont eux aussi très réussis.  Tout en dorures et décadences, plus c'est clinquant, mieux c'est. Le point fort du film est également de montrer toutes les "petites mains" de l'opéra : machinistes, danseurs, costumiers... Donnant ainsi un réalisme qui tranche avec le côté fantasmagorique de l'histoire principale.

    Du côté des acteurs, la palme revient à Gerard Bulter, qui campe un Fantôme torturé et sexy en diable (ah, cette gestuelle, ces regards !...). Mis à part lui, les autres acteurs possèdent tous une formation plus ou moins poussé de chanteur lyrique. Emmy Rossum, qui incarne Chrisitine, a une vois claire magnifique. Miranda Richardson interprète une Madame Giry tout en rigueur et en même temps passionné. Le seul point faible est - comme presque toujours pour moi - le personnage du gentil et innocent jeune homme à qui tout réussi (mais au final il en prend plein la poire, donc ça compense...)

    La tension entre Christine et le Fantôme est palpable tout au long du film, et atteint son point culminant lors de la scène où ils interprètent sur scène la chanson The point of no return. L'emprise que cet homme exerce sur la jeune femme n'a d'égal que la fascination qu'elle éprouve à son égard - fascination pour son côté sombre et tragique, qui tranche avec le lumineux Comte de Chagny dont elle tombera amoureuse, entraînant la colère du Fantôme.

    En bref, un film sensuel et romantique, véritable hymne à la musique et à l'opéra, qu'il serait dommage de ne pas voir, au moins pour les prestations vocales des acteurs !



    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires